En décembre dernier, Jean-Marie BOURVEN nous a
entretenu de Giordano Bruno, Galileo Galilei, la pluralité des mondes.
Mercredi dernier sur France Culture, « La méthode
scientifique » nous a proposé l'émission :
Giordano Bruno : la
terre, le soleil et l’infini.
Elle réunissait Yves Hersant, historien, ancien directeur de l’EHESS et Jean-Pierre Bibring, professeur de physique à l’Université Paris-Sud (Orsay), astrophysicien à l’Institut d’Astrophysique Spatiale et responsable de nombreuses missions d'astronomie spatiale (dernièrement : comète Tchouri et mission Rosetta vers 2016). Ils ont été rejoints un moment par une philosophe de la Renaissance Marion Lieutaud.
Avant, on pensait que les astres étaient fixés sur une sphère et que la Terre était immobile, jusqu'à ce que le contraire soit prouvé. Quelles étaient les idées de Giordano Bruno ? Pourquoi a-t-il été brûlé ? Quelle a été son influence sur la science ? Sur Galileo Galilei ?
Si vous voulez, approfondir la conférence de
Jean-Marie, ne
manquez pas cette diffusion :
Merci Claude pour cette invitation à compléter une conférence que j'ai eu tant de mal à présenter de façon à la fois légère, complète et didactique. Cette émission de France Culture devrait inciter nombre de nos membres à découvrir les aspects les plus divers et les plus riches de la personnalité de Giordano Bruno. Par la suite, prochainement je l'espère, nous pourrions nous pencher sur quelques uns de ses textes italiens parmi les plus importants: ceux tirés du "Candelaio" (pièce de théâtre en 5 actes raillant les mœurs corrompues de son temps, à Paris 1582), ceux de la Cena de le Ceneri (premier ouvrage anti-aristotélicien et anti-scholastique où il affirme sa défense du système de Copernic Londres 1584) et ceux de " Gli Eroici Furori" (Oeuvre philosophique et poétique Londres 1585). Ainsi nous verrions que Giordano Bruno dit "le Nolain" n'est pas que l'ardent promoteur de l'univers infini mais aussi un auteur éclectique au style ironique et à la plume alerte, proche de Bandello et de l'Arétin, et un philosophe de la Nature et de la métamorphose (panthéisme naissant) en droite ligne avec Lucrèce son prédécesseur et inspirateur, et ses successeurs Leibnitz, Spinoza et Schelling, justifiant ainsi l'intérêt que les philologues modernes lui portent désormais, Nuccio Ordine le premier d'entre eux (à lire: " le seuil de l'ombre "," l'utilité de l'inutile " et " les hommes ne sont pas des îles " tous aux Ed les Belles Lettres) co-auteur avec Yves Hersant des traductions de ses oeuvres italiennes (série Giordano Bruno Ed les Belles Lettres). Une proposition de recherche pour l'Acorfi. bien cordialement, Jean-Marie BOURVEN
RépondreSupprimer