lundi 3 février 2025

La pyramide de Charles Ponzi

Finalement, Charles Ponzi n'était pas un pharaon, seulement un escroc qui a a connu une belle réussite, mais elle ne dura guère. Voici une courte synthèse qui vous éclairera, du moins, je l'espère : 

Charles Ponzi : le maître de l’arnaque financière

Au début du XXe siècle, Charles Ponzi (1882-1949), immigré italien aux États-Unis, met en place un schéma frauduleux qui portera son nom  : la pyramide de Ponzi. Ce montage financier repose sur un principe simple : payer les anciens investisseurs avec l’argent des nouveaux, sans activité réelle derrière.

Un escroc ambitieux

Né en 1882 à Lugo, en Italie, Ponzi grandit dans une famille autrefois aisée. Peu studieux, il quitte l’université sans diplôme et part pour l’Amérique en 1903 avec quelques dollars en poche. Rapidement, il enchaîne petits boulots et combines douteuses, se retrouvant même en prison pour fraude et trafic d’immigrés clandestins.

L’ascension fulgurante

Charles Ponzi vers 1920.
 Wikimedia Commons

En 1919, il découvre les coupons-réponse internationaux et imagine un stratagème : acheter ces coupons à bas prix à l’étranger et les revendre plus cher aux États-Unis. Il fonde la Securities Exchange Company et promet des rendements de 50 % en 90 jours. L’argent afflue, mais au lieu d’investir, il recycle les fonds des nouveaux investisseurs pour payer les anciens, tout en empochant une fortune.

La chute et la fin tragique

En 1920, après avoir accumulé l’équivalent de 235 millions de dollars actuels, la presse enquête sur ses activités. La panique s’installe, les investisseurs réclament leur argent, et la fraude est révélée. Ponzi avoue et est condamné à plusieurs années de prison. À sa libération, il tente de fuir, mais il est rattrapé et expulsé vers l’Italie en 1934. Exilé au Brésil, il sombre dans la misère et enchaîne les petits boulots. Il meurt dans un hôpital de charité à Rio de Janeiro en 1949, ne laissant derrière lui que 75 dollars pour ses funérailles.


mardi 7 mars 2023

La Collectivité de Corse souhaite acquérir une belle œuvre réalisée par deux Primitifs italiens

 

En 1837, Albin Chalandon, capitaine dans le génie militaire, et héritier d'une riche famille lyonnaise, sillonne la Haute-Corse. Âgé de 28 ans à peine, il est déjà féru d'art pictural, et particulièrement des œuvres des Primitifs italiens, précurseurs de la peinture de la Renaissance.  

Dans les notes qu'il a rédigées au moment de sa visite du Cap Corse, il évoque la découverte du tableau La vierge en trône tenant l'enfant, entourée de quatre anges musiciens"dans la chapelle d'un couvent franciscain du voisinage de Brando. Il est probable qu'il ait été offert comme ex-voto par quelque négociant génois", suppose-t-il. Le Lyonnais parle en fait du couvent Saint-François, à Castello. 

Sur un panneau de peuplier, deux peintres florentins installés en Ligurie ont représenté la Vierge, installée sur un trône d'or. Sur sa cuisse gauche, l'Enfant, tenant dans ses mains un chardonneret, symbole de la Passion. Dans des niches, à droite et à gauche du trône, deux anges, jouant de la harpe, ou frappant un tambourin. Au pied de la Vierge, deux autres anges jouent du luth et du rebec, une sorte de vièle. 

Albin Chalandon décide d'en faire l'acquisition. Ce sera chose faite deux en plus tard, en 1839, avec l'accord de l'évêque d'Ajaccio. Depuis, l'œuvre de Simone da Firenze et Rocco Di Bartolomeo était restée à l'écart des regards, dans la prestigieuse collection privée de la famille Chalandon.

Le retable sera mis aux enchères, le 31 mars prochain, à Drouot. Selon les experts, le tableau de Firenze et Bartolomeo devrait se négocier entre 200.000 et 300.000 euros. 

Pour Michel Vergé-Franceschi, historien de renom qui a longuement travaillé sur le Cap Corse, cela ne fait aucun doute : "l'œuvre doit appartenir à la Corse. Elle a été commandée part la Corse en 1500, elle est restée 350 ans dans cette seigneurie de Brando".

Du côté de la Collectivité de Corse, on suit le dossier depuis la fin de l'année dernière. Antonia Luciani, conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine, explique : "le droit de préemption n'est pas obligatoire. Nous allons tout simplement prendre part à la vente aux enchères. Nous avons déjà provisionné entre 300.000 et 400.000 euros. Et en parallèle, la Fondation du patrimoine lance une campagne pour solliciter un mécénat populaire, pour nous donner toutes les chances de remporter l'enchère". 

La collecte est désormais lancée jusqu'à fin mars. "Le concours de tous est primordial pour espérer voir l’œuvre rentrer chez elle."

Simone da Firenze et Rocco Di Bartolomeo : La Vierge en trône tenant l'enfant, entourée de quatre anges musiciens, également connu sous le nom de Madone de Brando (c. 1500) 



mardi 14 février 2023

CA' D'ORO

Une intéressante exposition est présentée jusqu’au 7 mai à l’Hôtel de la Marine à Paris :

         CA’ D’ORO, Chefs-d’œuvre de la Renaissance à Venise


Grâce au commerce avec l’Orient, Venise était une cité prospère où les artistes rivalisaient de virtuosité et d’innovation. L’exposition donne un aperçu  de cette diversité artistique :

- La peinture religieuse (Saint Sébastien par Mantegna) et païenne (Vénus au miroir par Titien ou son atelier, portrait d’un patricien par Le Tintoret) ;

- La sculpture inspirée du classicisme gréco-romain mais avec une recherche approfondie du mouvement et un certain maniérisme ;

- Une spectaculaire galerie de bustes des hommes importants de la cité ;

- Des bronzes réalisés par Riccio, maître de l’atelier le plus réputé dans cette technique  (objets décoratifs de dimensions décimétriques et bas-reliefs aux compositions très élaborées). 

En plus de cette exposition remarquablement présentée avec des éclairages donnant vie aux sculptures, le billet d’entrée permet de prolonger ce moment de plaisir par un circuit-découverte de l’hôtel de la Marine qui a été récemment rénové.  

                                                  Visiter le site de l'exposition


samedi 4 juin 2022

Sicile'22-J7 — Le jardin botanique de Palerme

Après ces denses journées, notre matinée est consacrée à la visite du jardin botanique de Palerme. Nous sommes ici, au cœur de Palerme, c’est le calme … et on y trouve une très relative fraîcheur.


Ce jardin dont le bâtiment d’entrée a été conçu par l’architecte français Dufourny est un véritable conservatoire de plantes du monde entier. Sa création remonte aux années 1790.




Quelques spécimens remarquables au détour de notre déambulation






D'emblée, une magnifique allée de kapokiers nous accueille et provoque notre étonnement.



Introduit du Brésil vers 1896, cet arbre peut parfois dépasser 10 mètres de hauteur. Il contient un fruit qui, une fois ouvert, libère une peluche douce : la fleur de kapok utilisée encore aujourd’hui pour la confection de duvets et matelas. Le kapokier peut supporter de longues périodes de sécheresse et utilise l'eau accumulée dans son tronc gonflé. 

 


 



Les papyrus nous évoquent l’écriture, le livre, les pyramides, les Egyptiens, les fleuves sacrés du Nil, du Tigre et de l’Euphrate.




Des cactées

 




Les critiques littéraires sont les cactus qui vivent de leurs piquants 

parmi les vautours qui vivent de leurs plumes.
"


Jean-Pierre Jeunet / Le fabuleux destin d’Amélie Poulain.





 







Et le clou de ce jardin : le ficus macrophylla aux racines caractéristiques qui nous font penser à la statue du Laocoon.  











Merci à Michel GIRAULT pour l'aide qu'il nous a fournie durant ce séjour et pour le contenu cette page (texte et photos).

Vous pouvez voir un dernier souvenir de cette visite au jardin botanique de Palerme, puisque Jean-François BRADU a pris plusieurs clichés de notre groupe avec pour décor majestueux ce ficus macrophylla, sous un angle différent.




L'après-midi et le lendemain furent libres 
jusqu'à notre retour à l'aéroport de Palerme.



mardi 31 mai 2022

Sicile'22-J6 — La chapelle Palatine et la cathédrale de Monreale !

Mercredi 18 mai, nous nous éveillons dans notre nouvel l'hôtel sis dans la station balnéaire de Mondello. Aujourd’hui, nous allons rencontrer l'apogée de l'art de la mosaïque byzantine en Sicile

Nous commençons par le cœur historique de Palerme : le palais des Normands, nous traversons une superbe cour intérieure dotée de galeries sur trois étages, qui nous permet d'accéder à la chapelle Palatine


Elle fut l'œuvre, entre 1132 et 1140, du premier roi normand Roger II. Elle est entièrement recouverte de mosaïques dorées et scintillantes. Son plafond nous surprend et nous sidère. Des artisans arabes et grecs furent mis à contribution.


Nous parcourons la courte distance qui nous permet de contempler, de l'extérieur, la cathédrale de Palerme


Sur une colonne située à gauche de l'entrée, Nadine nous fait remarquer un verset du coran qui date de l'époque où cette église était une mosquée.

À l'intérieur, dans la chapelle Sainte Rosalie, patron de la ville, scintille un magnifique autel en argent (ci-dessous à gauche). Nous regardons aussi un observatoire solaire (droite), destiné à normaliser la mesure du temps et le calendrier.


Retour à notre hôtel pour le déjeuner.

Notre après-midi sera consacrée à la cathédrale de Monreale, située à une quinzaine de kilomètres au Sud de la capitale sicilienne. Elle présente les mêmes caractéristiques que La Chapelle palatine : elle intègre les apports successifs des occupants. Nous pouvons le remarquer ci-dessous avec les tours massives de la façade exemples achevés de l'art normand.





Une fois le portail franchi, nous somme saisis par la splendeur du Duomo. Les trois nefs qui composent la forme basilicale, font converger nos regards vers l'abside où un Christ Pantocrator nous accueille. Il bénît la Vierge et l'Enfant, entourés d'anges, d'apôtres et de saints. 





À côté, une nouvelle représentation en mosaïque montre Guillaume II de Sicile, qui offre sa cathédrale à la Vierge.



Nous rejoignons notre car pour aller découvrir le théâtre des pupi siciliens de Palerme !


L'introduction de l'article de Wikipédia (en français, vous pouvez aussi le consulter, il est plus complet, en italien) est la suivante :

Le théâtre de marionnettes sicilien "Opera dei Pupi" est une forme théâtrale dont les protagonistes sont les chevaliers du Moyen Âge représentés par des marionnettes particulières, appelées Pupi. Les dialogues des marionnettistes s'inspiraient principalement de la poésie italienne de la Renaissance, de textes hagiographiques ou de l'histoire de brigands célèbres.

Originellement proclamé en 2001, l'Opera dei Pupi est inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO.

Vous pouvez visualiser un court extrait du spectacle en suivant ce lien. Cela tangue un peu au début, mais c'est mieux après. Remarque : les marionnettes mesurent près de 90 cm.

En soirée, à notre hôtel, nous avons pu bénéficier d'un spectacle de chant et danses siciliennes.


Nous avons été enchanté par cette belle soirée. Vous pouvez consulter le site de l'association TERRAZZANI di Trabia qui donna ce spectacle.

Un exemple de danse et de chant de cette compagnie, sur une vidéo tournée en Tchéquie en 2018



lundi 23 mai 2022

Sicile'22-J5 — Cefalu et Bagheria, arrivée à Palerme

Ce mardi 17 mai, cinquième jour de notre séjour en Sicile occidentale, nous allons quitter notre hôtel de Sciacca pour aller nous établir à Palerme, la capitale de l'île. Nous en profiterons pour visiter la villa baroque de Palagonìa, à Bagheria, ville située à 13 km à l'est de Palerme. Puis nous irons à Cefalù, où nous visiterons la cathédrale

Sept heures du matin, c'est tôt et il a fallu faire les bagages. Nous montons dans notre autocar, le traditionnel comptage nous assure, il ne manque personne. Cap au nord ! Nous allons traverser la belle campagne sicilienne, puis les embouteillages palermitains.

Après plus de deux heures de route, nous arrivons à Bagheria. Dans ce qui était encore un village, les aristocrates firent construire au XVIIe s. de somptueuses villas. Nous examinerons la plus célèbresurnommée "la villa des monstres", celle de Palagonia

Vous pouvez lire ci-dessous l'introduction de l'article de Wikipédia à propos de cette édifice (il n'y a pas grand chose de plus à apprendre sur cette page, en français).


La Villa Palagonia est l'une des demeures les plus célèbres d'Italie. Située dans la ville de Bagheria, à 15 km de Palerme, en Sicile, la villa elle-même, édifiée à partir de 1705 sur les plans de l'architecte Tomasso Napoli, est l'un des tout premiers exemples du baroque sicilien. Toutefois, sa notoriété auprès du public lui vient principalement des statues de monstres à figure humaine qui ornent son jardin et lui valent le surnom de « Villa des Monstres » (Villa dei Mostri).

Cette collection unique au monde, créée à partir de 1749 par Francesco Ferdinando II Gravina, prince de Palagonia, a suscité la curiosité des voyageurs du Grand Tour aux xviiie et xixe siècles, qu'il s'agisse de l'Anglais Henry Swinburne, de l'Écossais Patrick Brydone, de Goethe, du comte de Borde, du dessinateur Jean-Pierre Houël ou d'Alexandre Dumas, avant de fasciner les surréalistes, parmi lesquels André Breton, des auteurs contemporains comme Giovanni Macchia et Dominique Fernandez ou le peintre Renato Guttuso.

 

Ceux qui parlent italien ne doivent pas manquer de lire cette page. Remarque : si un acorfiste pouvait la traduite, je me ferai un plaisir de compléter la version française.

 

Ensuite, en empruntant une agréable route de bord de mer, nous nous rendons à Cefalù (54 km à l'est, une heure de route). Cette belle et fréquentée station balnéaire est blottie sous un gigantesque rocher (La Rocca, 270 m. de haut).


Après une heure de shopping ou de terrasse de brasserie, nous déjeunons dans un restaurant de bord de mer, Al Porticciolo.



La puissante cathédrale arabo-normande est au menu de notre après-midi, elle figure au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme les deux églises que nous verrons demain : Monreale et la chapelle Palatine, ainsi que d'autres bâtiments palermitains (voir par ici).


Le très beau vaisseau de ce Duomo est en pierres, il est doté d'un toit charpenté. Seule l'abside principale est ornées de mosaïques, l'ensemble de la cathédrale devait sans doute l'être, mais contrairement aux deux autres bâtiments dont il est question ci-dessous, elle ne fut pas terminée sur ce plan.


Il reste que le Christ Pantocrator est l'un des plus beau jamais réalisé, il figure le syncrétisme sicilien avec sa chevelure blonde, issue du monde normand, ses sourcils et sa barbe noirs, provenant de l'espace arabe, et son nez et sa bouche grecs ! Ces mosaïques d'expression byzantine ont été réalisées sur fond or.



L'expressivité du Christ bénissant la Vierge nous reste en mémoire lorsque nous quittons cette ville pour rejoindre notre car. En route pour Palerme et ses embouteillages, puisque nous devons traverser la capitale sicilienne pour arriver à  notre hôtel, situé à une dizaine de kilomètre au Nord de celle-ci.

Le Splendid hôtel la Torre est admirablement placé, à Mondello, belle marine surmontant l'entrée du port de Palerme.



jeudi 19 mai 2022

Sicile'22-J4 — Sélinonte et Agrigente

Il fait plus chaud que la veille, ce lundi 23 mai, au moment où nous prenons la route de Sélinonte. Nadine, au vu d'un cimetière, nous parle de la mort en Sicile. Le coût des tombes (somptueuses) et l'importance du terme de la vie, pour la famille sont évoqués.

  

Arrivés à Sélinonte, le plus grand parc archéologique d'Europe (400 ha), nous nous dirigeons vers l'acropole où sont situés les temples E, F et G. À la fin de la matinée, nous les aurons parcourus tous les trois. Cette antique cité grecque a été fondée au ~ VIIe siècle par les colons de Mégara Hyblaea. Elle était bordée à l'ouest par les Phéniciens.


Sélinonte devint l’une des plus importantes villes grecques de la grande Grèce. Elle fut très longtemps en conflit avec Ségeste, alliée d’Athènes. En 413 av. J.C.,  les Athéniens furent vaincus par Syracuse. Ségeste demanda protection à Carthage. En 409 avant J.C., ces derniers vainquirent Sélinonte. Les temples furent alors pillés et de nombreux bâtiments détruits.

La vie y reprit son cours, mais la splendeur de Sélinonte ne fut jamais retrouvée. Le coup de grâce lui fut porté en 241, au cours  de la guerre punique lorsque les Carthaginois, pour ne pas la faire tomber aux mains des Romains, démantelèrent toutes les défenses restantes et détruisirent le centre d’habitation.

Le temple E, dédié à Héra, de style dorique, comme tous ceux de Sicile, date d'environ 450 avant J.C. il a été démoli par un tremblement de terre. Dans les années 1960, il a été relevé. Notons que c'est le seul en Sicile dans lequel il soit possible de pénétrer. C'est celui qui permet le mieux de constater le talent de constructeurs des habitants de Sélinonte.  

Le temple E

À côté, les temples F et G forment des amas de pierres, souvent gigantesques. L'ensemble est hérissé de quelques colonnes encore verticales. 

Voici quelques précisions sur ces temples : 

Le temple F, dédié à Athéna   —   Le temple G, dédié à Zeus

Afin de nous restaurer, nous reprenons le chemin de notre club-hôtel à SciaccaCette petite ville est située entre les deux zones archéologiques que nous visitons aujourd'hui. 


L'après-midi, cap sur Agrigente et sa fameuse vallée des temples


Sans même prendre le temps de faire une sieste, nous mettons le cap sur Agrigente, « La plus belle des cités mortelles », pour le poète grec Pindare. Bien sûr, il parlait de la cité antique et non des innombrables constructions qui depuis le XXe siècle ont été ajoutées trop près du site.  

À l'arrivée dans cette ville, Nadine, à cause de la chaleur, nous a conduits vers le Musée archéologique. D'emblée, nous découvrons et apprécions une exceptionnelle statue d'éphèbe en marbre du Ve siècle av. J.-C., qui fut trouvée à Agrigente, il y a plus d'un siècle.

Ensuite, nous parcourons une vaste zone présentant des vases grecs, puis des éléments votifs. Une statue de 8 mètres de haut apparait, c'est le Télamon de l'Olympiéion, une maquette de ce gigantesque temple est présentée. Enfin, des sarcophages illustrent la fin notre visite.

Nous reprenons notre autocar pour découvrir la Vallée des temples. Elle comprend dix temples doriques construits entre -520 et -430. Nadine nous indique que nous devrons parcourir 2 km, plutôt en descente. Mais notre visite commence par une escalade vers le temple d'Hera (situé le plus à l'est). Ensuite nous suivrons cette vallée, qui en fait est une crête. Au sud nous voyons des espaces creusés dans la fortification, ce sont des restes d'une nécropole paléochrétienne (IIIe et IVe siècles).


Nous parvenons au temple le mieux conservé, celui dit de la Concorde. Enfin, une flânerie autour du temple d'Hercule achève notre randonnée dans un des plus beaux sites archéologiques de l'antiquité grecque. 

Retour tardif à notre hôtel pour un repos bien mérité…