La Corse est parfois apparue à l’occasion des rencontres organisées par notre association consacrée à la culture italienne. J’ai encore en tête la belle conférence que Marie-Antoinette Louf-Cani nous a proposée le 13 mai 2003
Lingua Corsa o dialetto italiano
L’idiome parlé en Corse est-il une langue à part entière, est-il un dialecte de l’italien ? Voire de l’italien mal prononcé. Une incursion dans l’histoire de cette langue, étroitement liée à l’histoire de l’île, devrait permettre d’apporter un éclairage sur la parenté indéniable entre la langue insulaire et sa prestigieuse sœur toscane.
Les quatre pages dédiées à cette conférence.
Je suis d’origine corse, en partie seulement. Mon grand-père paternel m’a légué son patronyme, il est vrai plus italien que Corse. Vers 1850, un certain Théodosio VIVIANI a traversé la mer Tyrrhénienne. Probablement parce que casser des cailloux pas loin de Carrare rapportait moins que de pratiquer la même activité au-dessus du golfe de Porto. Il fit souche et, aujourd’hui, sa descendance est constituée de plus de 160 personnes. C’est pourquoi, Parisien de naissance, je lis, j’écoute et je regarde avec un intérêt certain les nouvelles de l’île de beauté.
Récemment, dans le cadre de l’émission hebdomadaire de France Culture, Le Cours de l’Histoire, j’ai apprécié une série de quatre podcasts intitulée :
Histoire de la Corse, une île, un destin.
« Un jour, cette île étonnera l'Europe », écrivait Jean-Jacques Rousseau. Allons en Corse antique, au temps des Étrusques, et en Corse médiévale, pisane ou génoise. Retour sur la figure de Pascal Paoli et l’histoire des métamorphoses du nationalisme corse, une île face au continent.
Pour achever ce billet, voici un chant de conscrits du sud de la Corse : « U Liò di Roccapina ». Il se chante également en Sardaigne sous le titre « Cursicana ». Le groupe Sarocchi l’interprète, Marie-Antoinette l'évoqua en 2003.
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