lundi 23 mai 2022

Sicile'22-J5 — Cefalu et Bagheria, arrivée à Palerme

Ce mardi 17 mai, cinquième jour de notre séjour en Sicile occidentale, nous allons quitter notre hôtel de Sciacca pour aller nous établir à Palerme, la capitale de l'île. Nous en profiterons pour visiter la villa baroque de Palagonìa, à Bagheria, ville située à 13 km à l'est de Palerme. Puis nous irons à Cefalù, où nous visiterons la cathédrale

Sept heures du matin, c'est tôt et il a fallu faire les bagages. Nous montons dans notre autocar, le traditionnel comptage nous assure, il ne manque personne. Cap au nord ! Nous allons traverser la belle campagne sicilienne, puis les embouteillages palermitains.

Après plus de deux heures de route, nous arrivons à Bagheria. Dans ce qui était encore un village, les aristocrates firent construire au XVIIe s. de somptueuses villas. Nous examinerons la plus célèbresurnommée "la villa des monstres", celle de Palagonia

Vous pouvez lire ci-dessous l'introduction de l'article de Wikipédia à propos de cette édifice (il n'y a pas grand chose de plus à apprendre sur cette page, en français).


La Villa Palagonia est l'une des demeures les plus célèbres d'Italie. Située dans la ville de Bagheria, à 15 km de Palerme, en Sicile, la villa elle-même, édifiée à partir de 1705 sur les plans de l'architecte Tomasso Napoli, est l'un des tout premiers exemples du baroque sicilien. Toutefois, sa notoriété auprès du public lui vient principalement des statues de monstres à figure humaine qui ornent son jardin et lui valent le surnom de « Villa des Monstres » (Villa dei Mostri).

Cette collection unique au monde, créée à partir de 1749 par Francesco Ferdinando II Gravina, prince de Palagonia, a suscité la curiosité des voyageurs du Grand Tour aux xviiie et xixe siècles, qu'il s'agisse de l'Anglais Henry Swinburne, de l'Écossais Patrick Brydone, de Goethe, du comte de Borde, du dessinateur Jean-Pierre Houël ou d'Alexandre Dumas, avant de fasciner les surréalistes, parmi lesquels André Breton, des auteurs contemporains comme Giovanni Macchia et Dominique Fernandez ou le peintre Renato Guttuso.

 

Ceux qui parlent italien ne doivent pas manquer de lire cette page. Remarque : si un acorfiste pouvait la traduite, je me ferai un plaisir de compléter la version française.

 

Ensuite, en empruntant une agréable route de bord de mer, nous nous rendons à Cefalù (54 km à l'est, une heure de route). Cette belle et fréquentée station balnéaire est blottie sous un gigantesque rocher (La Rocca, 270 m. de haut).


Après une heure de shopping ou de terrasse de brasserie, nous déjeunons dans un restaurant de bord de mer, Al Porticciolo.



La puissante cathédrale arabo-normande est au menu de notre après-midi, elle figure au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme les deux églises que nous verrons demain : Monreale et la chapelle Palatine, ainsi que d'autres bâtiments palermitains (voir par ici).


Le très beau vaisseau de ce Duomo est en pierres, il est doté d'un toit charpenté. Seule l'abside principale est ornées de mosaïques, l'ensemble de la cathédrale devait sans doute l'être, mais contrairement aux deux autres bâtiments dont il est question ci-dessous, elle ne fut pas terminée sur ce plan.


Il reste que le Christ Pantocrator est l'un des plus beau jamais réalisé, il figure le syncrétisme sicilien avec sa chevelure blonde, issue du monde normand, ses sourcils et sa barbe noirs, provenant de l'espace arabe, et son nez et sa bouche grecs ! Ces mosaïques d'expression byzantine ont été réalisées sur fond or.



L'expressivité du Christ bénissant la Vierge nous reste en mémoire lorsque nous quittons cette ville pour rejoindre notre car. En route pour Palerme et ses embouteillages, puisque nous devons traverser la capitale sicilienne pour arriver à  notre hôtel, situé à une dizaine de kilomètre au Nord de celle-ci.

Le Splendid hôtel la Torre est admirablement placé, à Mondello, belle marine surmontant l'entrée du port de Palerme.



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