lundi 30 novembre 2020

Brèves d'Italie (8)

Finanza allegra

                                 


Quand Agostino Magliani, en 1877, fut nommé Ministre des Finances par Agostino De Pretis, alors Président du Conseil des Ministres, il hérita d'une situation épineuse.

La Droite, en 1866, pour résorber le déficit, avait augmenté les impôts et mis en place le "cours forcé" de la monnaie.

Une mesure mise en œuvre dans le passé par un état à court d'argent et contraint d'imprimer plus de billets qu'il n'avait d'or dans ses réserves.

Cette intervention fit perdre un pouvoir d'achat à l'argent en générant l'inflation.

Une des mesures de Magliani, en 1881, fut d'abolir progressivement le "cours forcé" de la monnaie.

Pour trouver la couverture financière à cette téméraire opération, il fut contraint de solliciter un prêt de 644 millions de lires auprès des banques italiennes et étrangères, que l'état aurait converti en titres de rente à 5% et remboursé.

L'illustration intitulée "l'ouverture solennelle des guichets" offrant des pièces en échange de bons de papier sale, fut publiée en 1883 dans le journal humoristique de Bologne "La Rana"- qui en dialecte signifiait "fauché".

Il ironisait sur la mesure parce que dans le même temps le peuple, avec l'inflation, était resté en "sous vêtement" et n'avait même plus de vieux billets.

La loi eut une vie brève, la réapparition du déficit budgétaire en 1884 a imposé la suspension d'office de la convertibilité de la monnaie en Or.

Giolitti - Ministre du Trésor (1889-90) du gouvernement Crispi, présente Magliani comme le représentant caractéristique "d'une finance insidieusement optimiste et d'une manipulation financière", incapable de répondre par un refus (ce qui devrait être la devise de tout Ministre du Trésor, à toute question préjudiciable à la finance).

 

mardi 24 novembre 2020

Un Mantegna "découvert" dans la collection de l'Accademia Carrara

 


Andrea Mategna (1431-1506) : La Résurrection du Christ 
(1492-93 - Bergame, Accademia Carrara). 
Tempera sur toile. 48 x 37 cm 

En 1866, le comte Guglielmo Lochis (1789-1859 -  podestat de Bergame et grand connaisseur d'art), offre 240 œuvres de sa collection de peinture à l’Accademia Carrara de Bergame. Parmi ces œuvres figure « La Résurrection du Christ » d’Andrea Mantegna. À l’époque de son acquisition, la peinture est certifiée authentique, comme l’affirme un catalogue de 1846 (qui indique également que l’œuvre a subi quelques restaurations).

Plusieurs historiens d’art remettent en doute la paternité de l’exécution en raison de restaurations médiocres qui avaient altéré la qualité du tableau. Ils suggèrent que la peinture n’est pas une réalisation de Mantegna, mais plutôt un travail d’atelier.

C’est Bernard Berenson (célèbre historien de l’art américain, spécialiste de la Renaissance italienne) qui clôt le débat ; il considère que la toile est une copie. Elle est alors rangée dans les réserves du musée et oubliée. Elle va y rester pendant plus d’un siècle.

Alors qu’il procédait récemment au recollement des collections du musée en vue de l’édition du catalogue raisonné des collections de peintures des Trecento et Quattrocento, le conservateur en chef, Giovanni Valagussa, est tombé sur ce tableau qui l’a intrigué dès le premier coup d’œil, par la qualité de son exécution qui dépassait largement celle d’une simple copie. Il remarque aussi qu’une petite croix incomplète figure sur le bord inférieur de la toile. Cette croix a relancé l’enquête.

Andrea Mategna (1431-1506) : La Résurrection du Christ 
(1492-93 - Bergame, Accademia Carrara). 
Tempera sur toile. 48 x 37 cm (en haut)

Andrea Mantegna : La Descente aux Limbes 
(1492-93 – collection privée).
Tempera sur toile. 38,8 x 42,3 cm (en bas) 

La présence de cette croix ne s’explique que si La Résurrection de Bergame est en réalité la partie supérieure d’une composition plus grande qui montrait un autre épisode de la vie du Christ.

Partant de cette hypothèse, le conservateur a réussi à établir un lien entre cette toile et le tableau intitulé « La Descente aux Limbes qui représente le Christ descendant en Enfer, après sa mort et sa Résurrection, pour libérer les âmes des Justes, tenant dans sa main gauche la hampe d’une bannière dont l’extrémité supérieure est tronquée. Après vérification, il est apparu que les compositions des deux toiles concordent parfaitement et que la Résurrection constitue donc la partie supérieure de « La Descente aux Limbes ». En effet, la croix coïncide avec à l’extrémité de la bannière tenue par le Christ de « La Descente aux Limbes ». Et les rochers qui l'entourent sont aussi des éléments de continuité entre les deux parties. Cependant, on peut constater que la partie supérieure a été amputée d'un bande de toile de quelques centimètres de largeur, sur le côté gauche.

Cette découverte a ainsi permis à Giovanni Valagussa de réattribuer la toile de Bergame à Mantegna, une identification rapidement confirmée par Keith Christiansen, le plus grand expert de l’œuvre de Mantegna. L’enquête a permis non seulement de confirmer que « La Résurrection du Christ » appartient bien au maître italien, mais aussi de la dater aux alentours de 1492.

« La Descente aux Limbes » faisait partie de la collection de Barbara Piasecka Johnson, et a été vendue en 2003 à un collectionneur privé pour 25,3 millions d’euros. Nous ne pouvons qu'imaginer le prix que l’œuvre pourrait atteindre si les deux parties étaient un jour réunies ...

 

dimanche 22 novembre 2020

La Tour de Pise

 Un reportage qui, à mon avis pourrait vous intéresser, sur :

L’érection de la Tour de Pise

Elle défie les lois de la gravité depuis plus de huit siècles : la tour de Pise a fêté ses 847 ans le 9 août.  

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N'oubliez pas de régler le son de votre ordinateur.
 Une vidéo France.TV

lundi 16 novembre 2020

Reconstitution partielle d'un tableau de Carpaccio

Vittore Carpaccio (1465-1526) : 
Deux Dames vénitiennes (c. 1495 – Musée Correr, Venise). 
Sur bois. 94 x 64 cm

Nous savons qu'en 1830, ce panneau représentant deux femmes faisait partie de la collection de Teodoro Correr qui était composée de plus de mille pièces.

Ce tableau du musée Correr est devenu très célèbre au XIXe siècle, quand John Ruskin (critique d’art britannique) Iui a donné le titre accrocheur de « Deux courtisanes ». Les nombreux titres donnés à ce tableau révèlent l’énigme que constitue l’attitude des deux femmes. De plus, il est saturé de symboles.

Malgré les nombreuses études, on sait peu de choses sur ce tableau. La scène représentée a donné lieu à de nombreuses interprétations parfois contradictoires.

Cette peinture était considérée comme représentant deux courtisanes, cependant, les historiens de l'art modernes pensent qu'elles appartiennent plus probablement à la famille patricienne Torella, comme le suggèrent leurs beaux vêtements, leurs colliers de perles, et les armoiries qui figurent sur le pot d’où jaillit un lys blanc.

La scène représente deux dames vénitiennes oisives, assises sur un balcon entouré d’une balustrade de marbre ; elles attendent le retour de leur mari, parti chasser le gibier dans la lagune. La plus jeune, le regard figé dans le vide, mollement appuyée sur la balustrade, semble s’ennuyer, elle tient un mouchoir blanc (symbole ?). La plus âgée se distrait en jouant avec deux chiens : d’une main, elle soutient les pattes d’un petit chien, de l’autre, elle tend une baguette à ronger au plus grand.

Le troisième personnage est un jeune garçon, qui se tient curieusement à l’extérieur de la balustrade, et qui se penche pour caresser une paonne. Qui est-il ?

D’autres animaux sont présents ; si le couple de pigeons (tourterelles) peut symboliser une relation conjugale, la présence d’un perroquet et de la paonne est plus énigmatique. Sur la balustrade on remarque un fruit (pomme, orange, grenade ?) et deux pots : l’un contient un lys symbolise de pureté, et l’autre, un plant de myrte. Carpaccio a eu recours à une riche symbolique dont le sens est incertain.

Un autre objet attire l’attention : une paire de chaussures à hautes semelles, des calcagnetti, accessoire courant des femmes à cette époque. Venise ne possédait pas de rues pavées, ces chaussures permettaient aux femmes  de ne pas salir le bas de leurs vêtements et de ne pas se mouiller les pieds.

Une question se pose : A qui appartiennent-elles ? Le bas des robes des deux femmes est légèrement déformé, on peut deviner qu’elles portent leurs propres chaussures à semelles hautes. Les calcagnetti, présentes dans la composition, doivent donc appartenir à une autre dame, une troisième dame…

Vittore Carpaccio : Chasse dans la Lagune (c. 1495 - J. Paul Getty Museum, Los Angeles). 
Sur bois. 75,5 x 63,8 cm (en haut)
Vittore Carpaccio (1465-1526) : Deux Dames vénitiennes (c. 1495 – Musée Correr, Venise). 
Sur bois. 94 x 64 cm (en bas)

En 1963, intervient une découverte décisive. Le Getty Museum possède un tableau de Carpaccio intitulé "Scène de Chasse sur la Lagune" (il fut découvert par Busiri Vici en 1944 dans un marché d'antiquaires à Rome). Des chercheurs, intrigués par un lys qui apparaît bizarrement sur ce panneau, font le rapprochement avec le tableau du musée Correr. "La Chasse sur la lagune" est le prolongement supérieur du tableau avec les deux femmes, le lys établissant la continuité des deux scènes. Les deux tableaux appartiennent à un seul et même panneau de bois, sans doute découpé par un marchand d'art peu scrupuleux au XVIIIe siècle. La présence de charnières laisse à penser qu'il s'agissait d'une porte ou d'un élément de meuble, commandé pour des fiançailles ou un mariage.

Mais le grand chien coupé dans la partie inférieure permet de penser que la partie qui nous connaissons ne représente que la moitié de l'œuvre. A ce jour, le pendant  n'a pas été retrouvé. Les deux éléments étaient-ils articulés entre eux formant un diptyque sur les portes d'un meuble ?

Des historiens d’art ont tenté d’imaginer le panneau manquant ; une troisième femme, la propriétaire des calcagnetti, y figurait peut-être… Pour autant, les recherches relancées par cette avancée  ne permettent pas davantage de progresser dans l'identification des femmes.

Un détail étonnant. Au dos du panneau du musée Getty, figure une peinture en trompe-l’œil  Elle représente un cadre, avec divers morceaux de papiers, à cheval sur un ruban rayé, fixé aux montants par deux petits clous. Sur l'un des papiers, on peut lire le nom d'Andrea Mocenigo (sénateur et historien ?). Ce casier à lettres illusoire est la première peinture en trompe-l'œil connue dans l'art italien.

  

jeudi 12 novembre 2020

Exceptionnel petit panneau de Cimabue découvert en France

Cenni di Pepo, dit Cimabue (connu de 1272 à 1302) : « Le Christ moqué ». 
Élément d’un diptyque de dévotion. (1280) 
Peinture à l’œuf et fond d’or sur panneau de peuplier
H. 25,8 cm ; L. 20,3 cm

Début juin 2019, la jeune commissaire-priseur Philomène Wolf s’est rendue dans une maison près de Compiègne (Oise). La propriétaire des lieux, une dame âgée, lui avait demandé d’estimer ses biens et d’examiner des objets divers et variés, pour la plupart destinés à la déchetterie ou à une brocante.

Parmi une centaine de lots, un petit panneau en bois accroché sur un mur entre la cuisine et le grand salon a attiré l’attention de Maître Wolf. Une peinture non signée mais de belle finition, représentant un épisode de la Passion du Christ, celui où Jésus est agressé, « moqué » et tourné en dérision devant la foule.

La propriétaire a expliqué que cette peinture appartenait à sa famille depuis très longtemps, mais qu’elle pensait ce n’était qu’une banale icône russe du 19e siècle. La famille n’en connaissait pas la provenance et n’y attachait aucune importance.

La commissaire-priseur a pressenti que cette représentation très vivante de Jésus entouré d’une foule en colère cachait une œuvre remarquable. Peint à l’œuf et fond d’or sur panneau de peuplier, le tableau ne mesure que 25 centimètres sur 20 et semble avoir été retiré d’un plus grand ensemble. Elle pense à un primitif italien.

Maître Philomène Wolf montra la peinture à Éric Turquin, un éminent spécialiste des tableaux anciens basé à Paris. Après examen de la pièce, l’expert et son équipe ont établi avec certitude que l’artiste n’était autre que Cimabue, le légendaire maître florentin dont les œuvres connues sont très rares.

Ces experts ont conclu que « Le Christ moqué » faisait partie d’un diptyque de dévotion privée composé de huit panneaux peint par Cimabue vers 1280, et dont seuls deux autres morceaux ont traversé les siècles : une "Flagellation du Christ" conservée à la Frick collection, à New York, et une "Vierge à l’enfant trônant entre deux anges", visible à la National Gallery de Londres. A l’origine, les huit panneaux représentaient huit scènes de la Passion du Christ.

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Dès la fin du XIIIe siècle, Cimabue pose les jalons d’un art occidental qui donnera la primauté à la représentation réaliste et humaniste de l’espace et des corps. Si le fond d’or ne permet pas encore de marquer la profondeur, de petites architectures, encadrant la scène sous la forme de volumes simples, suggèrent déjà le désir de l’artiste de représenter un espace en trois dimensions. De même, le dessin rompt avec le hiératisme byzantin et donne aux figures une véritable présence plastique, modelant avec souplesse des corps, dont les drapés épousent le mouvement, et dont les visages sont désormais empreints d’humanité. Il sera suivi par son élève Giotto.

27 octobre 2019 – La vente à lieu dans la salle du manège Ordener de Senlis. Mis à prix à 3 millions d’euros, « Le Christ moqué » de Cenni di Pepo, dit Cimabue a été adjugé à 19, 5 millions d’euros au marteau, soit 24,18 millions d’euros avec les frais, à un couple de grands collectionneurs chiliens (collection Alana).

Cependant, le panneau de Cimabue a été classé « trésor national » par le ministère de la Culture qui a refusé la délivrance de son certificat d’exportation. Reconnue comme majeure et inédite, l’œuvre pourrait ainsi rejoindre la Maesta du maître italien conservée au musée du Louvre. Encore faut-il rassembler la somme nécessaire…


samedi 7 novembre 2020

Deux panneaux de Giovanni Bellini découverts en France

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Dans un article daté du 1er octobre 2020, publié sur son blog « La tribune de l’art », Didier Rykner signale la découverte, dans une collection privée française, de deux panneaux de Giovanni Bellini.

Le 12 mars 2019, le Journal Officiel publiait le refus de certificat d’exportation de deux panneaux « attribués à Giovanni Bellini », un Saint Étienne et un Saint Laurent. L’avis de la commission des trésors nationaux signalait que ces œuvres faisaient partie du même polyptyque que deux autres tableaux figurant Saint Antoine Abbé et un Saint Évêque, probablement Saint Augustin, donnés en 1875 par Guillaume Parissot, l’ancien directeur du magasin « La Belle Jardinière », à l’église du Pecq (Yvelines), et déposés depuis 1980 au Louvre.

Curieusement, les deux panneaux du Louvre n’ont jamais donné lieu à des études très avancées et sont toujours seulement « attribués à » Giovanni Belllini.

Les deux tableaux réapparus qui appartiennent depuis le milieu du XIXe siècle à une vieille famille aristocratique française, ont fait l’objet d’une étude très approfondie. Il faut signaler leur extraordinaire qualité et leur bon état général.

Toujours situés dans l’école vénitienne autour de 1460, l’attribution des panneaux du Louvre était discutée mais, en 1992, Pierre Rosenberg affirmait le nom de Giovanni Bellini. Il n’y a désormais plus aucun doute. La qualité des œuvres et leur technique rendent l’attribution à Bellini certaine, et c’est d’ailleurs la conclusion de Mauro Lucco qui, dans le catalogue raisonné à paraître dans quelques jours chez ZeL Edizioni, inclut sans aucune réserve les panneaux du Louvre et ceux de la collection particulière française, proposant par ailleurs une reconstitution avec un panneau central représentant la Vierge à l’enfant conservé aujourd’hui à la Galleria dell’Accademia de Venise. Il ne s’agit que d’une hypothèse, en effet, il est possible que le panneau central ne soit pas celui de Venise, mais reste encore à retrouver dans notre pays.

Outre l’extraordinaire découverte que constituent ces deux peintures, leur réapparition permet désormais de rendre sans aucun doute celles du Louvre à Giovanni Bellini, l’un des plus importants artistes italiens de la Renaissance. Il faut espérer que les panneaux du Louvre pourront être restaurés par le musée.

Giovanni Bellini, né à Venise, entre 1425 et 1433, et mort à Venise, le 29 novembre 1516, est un peintre italien de la Renaissance, considéré comme le précurseur de l'école vénitienne, dont l'œuvre marque la rupture définitive avec le style gothique. 



mardi 3 novembre 2020

Retour sur le voyage en Sicile orientale

Lors de la fête de l’Épiphanie, Befana en italien, plusieurs excursionnistes, membres de l’association, ont retracé les étapes touristiques de notre passionnant périple en Sicile orientale, organisé par L’ACORFI, du 17 au 24 mai 2019. Des photos évocatrices des sites incontournables ont défilé tandis que couraient les commentaires adéquats.
 

Le temps passa vite et nous avons dû interrompre la séance qui s’est prolongée au-delà de la période impartie.

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Ainsi, je n’ai pas pu intervenir afin d’évoquer deux figures d’écrivains célèbres de l’Antiquité, nés en Sicile : EMPÉDOCLE et THÉOCRITE. Je vous les présente maintenant, comme symboles de cette île qui nous a fascinés par son histoire et sa géographie.

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Vous pouvez retrouver les diaporamas sonorisés (de notre voyage à travers la partie orientale de la Trinacria, en suivant ce lien.


 

dimanche 1 novembre 2020

site web : acorfi.asso.fr

 Notre site web évolue.

Vous avez sans doute remarqué que le site avait changé depuis le début de l'année et surtout pendant le confinement.

L'application flash-player qui nous permet d'accéder aux diaporamas va disparaître fin décembre.

Il n'était plus possible d'écouter et visualiser ces vidéos. De même certains enregistrements audios stockés à l'extérieur du site d'hébergement ont disparu. 

Il fallait remédier à cela. Nous nous y attelons.

La mise à jour du site n'est pas terminée, mais elle est en bonne voie.


Je vous propose un petit tour d'horizon sur ce qu'il était et sur ce qu'il devient :


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